Les techniques de pêche

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    Techniques de pêche au vif

    Techniques de pêche au vif

     Techniques de pêche au vif   Sans doute la meilleure technique pour les très gros poissons qui mordent plus généralement au vif ( pour les Brochets et Silures, n'hésitez pas à pêcher au vif avec de très gros vifs -- gardons de 20 à 30 cm et plus si de très gros spécimens sont recensés là où vous pêchez -- ), ces poissons étant les plus fainéants, ils préféreront attaquer 1 gardon de 300g 1 fois plutôt que 6 gardons de 50g en 6 attaques  Accrocher le poisson pour pêcher au vif :      Deux solutions possibles, soit par le nez, soit par le dos, personnellement, j'esche mes vifs par le nez aussi souvent que je le peux, pourquoi ?, tout simplement parce qu'ils tiennent plus longtemps à l'hameçon et qu'ils frétillent plus à mon goût. ( l'eschage par la narine étant mieux supporté pour le vif que par le dos ).  Mais, dans certaines conditions, accrocher le vif par le dos présente de réels avantages surtout si vous pêchez au vif dans des endroits très encombrés, en effet, cette technique permet un ferrage immédiat ( ceci évite donc que le prédateur n'aille se réfugier dans les obstacles aussitôt sa proie attrapée.), alors que par le nez, il faudra attendre une petite minute environ que le carnassier ai le temps de retourner sa proie dans sa gueule puis de l'engamer - Le temps est variable en fonction de la taille du prédateur et surtout, de la taille du vif -       Par le NEZ : Amenez la pointe de l'hameçon dans la gueule du poisson, puis cherchez délicatement l'ouverture de la narine, sans forcer, l'hameçon y passera sans opposer de résistance.     Astuce pour la pêche au vif : découpez un petit carré dans un élastique plat ( 4 ou 5 mm tout au plus ). et venez le placer ( après avoir esché le vif ) sur l'hameçon et enfoncez le jusqu'a ce qu'il passe l'ardillon de l'hameçon, ceci évitera que le vif se décroche.        Par le DOS : Amenez la pointe de l'hameçon juste au dessus de la nageoire dorsale du vif, puis transpercez le d'une traite pour faire ressortir la pointe sur l'autre flanc. Je me permet de préciser que je n'apprécie pas cette technique pour la pêche au vif ...     !! IMPORTANT !!   Le plus important de tout : le lancé du vif, il doit être souple et sans accoups, surtout pas de mouvements violents. C'est une condition essentielle pour que le vif soit en pleine forme, la pêche au vif est à ce prix !! Choix des vifs : De même qu'il n'existe pas de vif miracle, aucune espèce ne peut être considérée à priori comme inutilisable pour la pêche au vif, tout dépends du poisson recherché ( 4-5 cm pour le black bass, la perche et truite, 6-10 cm pour sandre et brochet, 11-30 cm pour les Gros brochets et silures ).   Ce sont les époques et les circonstances qui dictent le choix, en relation avec les aptitudes et les comportements observés chez chaque petit poisson. Cela dit, le meilleur vif est toujours celui qui est le plus remuant, le plus actif, le plus attirant pour stimuler l'appétit de notre prédateur. Selon la période de l'année ou le mode de pêche au vif pratiquée, le pêcheur choisira des vifs appartenant à des espèces différentes: Été, par chaleur caniculaire, eau tiède peu oxygénée (étang) : - Le carpeau : c'est le plus résistant des vifs, qui tend naturellement à sonder en tirant. Très actif, il explore des heures durant plusieurs mètres carrés sans jamais donner de signe de faiblesse.Son seul défaut est, semble-t-il, sa faible résistance aux basses températures, qui l'engourdissent vite et le rendent alors apathique.- Le carassin : il présente les mêmes qualités que le carpillon. Sa robe à écailles est plus brillante et il semble mieux résister aux basses températures.- La tanche : très résistante au déficit en oxygène, cette espèce tend également à sonder pour se réfugier dans les herbiers. Ces trois vifs doivent être utilisés munis d'un flotteur afin d'éviter qu'ils ne se réfugient au sein d'un quelconque obstacle du fond et ne viennent gacher notre session de pêche au vif.Été en eau courante, eau tiède bien brassée Les espèces citées précédemment peuvent être utilisées : - Le chevesne : très actif et résistant, explorant toute la couche d'eau, doté d'une robe brillante, c'est l'un des meilleurs vifs à brochets, très apprécié dans les grandes tailles X20-25 cm) pour la traque des sujets géants !- Le gardon: vif passe-partout, c'est le petit poisson vendu le plus couramment dans les magasins d'articles de pêche. Il est relativement résistant.- La petite brème: surtout appréciée pour la pêche du sandre, elle est intéressante dans les endroits difficiles en raison de son tempérament calme qui ne l'incite pas à s'agiter et à rechercher le premier obstacle pour s'y réfugier.Eau tempérée bien oxygénée (printemps, automne) : Toutes les espèces citées précédemment peuvent être utilisées ainsi que- Le goujon : excellent vif car très actif, il doit toutefois être monté sur une ligne flottante en raison de sa faculté à piquer vers le fond.- L'ablette : ce vif est intéressant car il présente la particularité de remonter systématiquement vers la surface. Il est donc à réserver lorsque l'on pêche au vif à fond, à la plombée par exemple. Sa robe très brillante attire de loin les prédateurs.Son défaut semble être sa grande fragilité, qui lui vaut de céder rapidement à l'épuisement, ainsi que ses exigences en matière de qualité de l'eau. Il est difficile de la conserver quand la température de l'eau est supérieure à 20°.  
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    Techniques de pêche aux leurres

    Techniques de pêche aux leurres

    Techniques de pêche aux leurres   Bien que la pêche ne soit pas une science exacte, c'est la technique la plus sûre pour ne pas rentrer bredouille. L'action de pêche aux leurres donne de bons résultats à qui a la patience de prospecter longuement les postes supposés de carnassiers ( Herbiers, arbres morts immergés, souche, bref, partout ou il y a des obstacles à proximité ). Généralement, les sujets capturés avec cette technique sont petits à moyens, les gros n'ayant que rarement envie de faire un effort pour courir après le leurre, et j'insiste bien sur le généralement car il est possible de toucher du gros poisson si l'on ramène le leurre très lentement ( les gros twists -- virgules --, les gros rapalas articulés -- articulés car ils n'ont pas besoin d'une grande vitesse pour entrer en action ).     La Cuiller ondulante :    Les cuillers ondulantes permettent une exploration large et rapide des eaux les plus dégagées; avec elles, la récupération est plus accélérée; on la sent moins tirer, mais on peut augmenter très sensiblement son pouvoir pêchant en changeant souvent la direction de la canne pour l'obliger à faire de grands écarts irréguliers dans l'axe de sa trajectoire; pour pêcher près de la surface, récupérer le leurre en gardant la canne haute; au contraire, la baisser vers l'horizontale pour pêcher profond. Mon avis : Ce leurre est déconseillé pour les débutants car cette pêche est tout de même assez difficile. La Cuiller tournante :    Les cuillers tournantes sont à utiliser dans les eaux moyennement encombrées, car elles se prêtent bien au ratissage minutieux en « slalomant » entre les obstacles; à la récupération, on doit la sentir vibrer et « tirer », mais sans exagération car, pour le brochet, le meilleur ralenti est généralement le plus efficace; en principe, préférer les cuillers plombées sous la palette pour les faibles profondeurs: commencer alors la récupération dès le contact avec l'eau, canne haute au début, puis baissée progressivement vers l'horizontale pour pêcher plus creux. La cuiller plombée en tête, elle, est à réserver pour les postes les plus profonds quand son lest ( souvent interchangeable en grammage) est maximal; ce leurre commence à être actif dès le début de sa libre descente vers le fond et permet les plus grands ralentis, ce qui fait d'elle la cuiller à brochet par excellence. Mon avis : Je l'utilise de plus en plus rarement car 90% des pêcheurs ne pêchent qu'avec ce leurre, le poisson y est donc plus ou moins habitué en fonction de la pression de pêche aux leurres. Mais, elle reste un leurre très intéressant pour les débutants ...   Le Rapala :                  Les poissons-nageurs se recommandent dans les eaux les plus encombrées, grâce au fait que, au contraire des cuillers, ils remontent vers la surface dès qu'on interrompt la récupération ( Pour les modèles flottants uniquement ); à l'inverse, si l'on accélère la récupération, ce leurre a tendance à s'enfoncer d'autant plus profondément, surtout pour ceux du type «plongeant». Ils pêchent pratiquement seuls: il suffit d'actionner la manivelle pour les sentir frétiller de la façon la plus attractive. Mon avis : Vous l'aurez compris, c'est un de mes leurres de prédilection !!!! Le Twist :                    Les twists sont à utiliser dans tous types d'eau, même les plus encombrés ( Avec un seul hameçon simple, les accrochages sont limités ), ils entrent en action de pêche dès qu'ils ont touchés la surface de l'eau, leurs queues de mettant à onduler immédiatement. Le montage du twist sur la tête plombée est la seule préparation à faire ( par exemple, sur la photo, la queue du twist est en haut, il faudra donc que l'hameçon sorte du twist vers le bas, c'est à dire à l'opposé de la courbure de la queue ), une fois le tout assemblé, il est prêt à pêcher. Essayez de varier les vitesses de récupération, la majorité du temps, ramenez très lentement, puis sur 1 ou 2 mètres plus rapidement ( Imité le poissonnet qui a peur ), puis de nouveau lentement. Mon avis : Vous l'aurez compris aussi, pour la pêche aux leurres, c'est un de mes leurres de prédilection !!!! Conclusion : Pour la pêche aux leurres, tous les leurres peuvent être productifs, mais la clef du succès est de savoir à quelle profondeur pêcher, quel leurre utiliser en fonction de la couleur de l'eau, des conditions météo, etc ... n'hésitez pas à changer le lestage, la couleur et le type des leurres en cours de partie de pêche si aucune touche n'a été constatée. Tableau des Couleurs pour la pêche aux leurres : Temps / Type de pêche Couleur du leurre Ensoleillé en surface  Argenté, Blanc, couleurs claires Ensoleillé en profondeur (7-8m max)*  Argenté / Bleu, Blanc, tous les fluos Temps gris en surface  Or, doré, orange, jaune Temps gris en profondeur (7-8m max)* uniquement fluos En grands lacs , la détermination de la profondeur de pêche est la clef de la réussite certains jours (grands vents et vagues), les brochets sont juste sous la surface; en d'autres temps (calme absolu par grand froid), ils sont dans les grands fonds. Entre ces deux extrêmes, tous les niveaux sont possibles. Toutefois, il est raisonnable de commencer une séance de pêche en explorant les postes situés jusqu'à 4 m de profondeur environ; en cas d'insuccès prolongé, passer à ceux qui se présentent entre 4 et 8 m. * II est tout de même rare d'aller plus profondément pour la pêche aux leurres «nageants», d'autres techniques s'y prêtant mieux (poisson mort manié, leurres à dandiner, pêche au vif).C'est en choisissant le leurre le mieux adapté, par son type, son lestage ou son pouvoir plongeant, au niveau de profondeur envisagé, que l'on se donne les meilleures chances de réussite en grands lacs; c'est tout de même plus important que la couleur ou la décoration, qui n'ont qu'un rôle visuel ( Si le poisson est en activité de chasse, il attaquera !! ). La touche est souvent brutale, mais elle peut se traduire par un arrêt ferme (comme un accrochage dans une souche), ou bien une soudaine perte de contact avec le leurre (comme si le fil avait été coupé net d'un coup de ciseaux); le mieux est de ferrer énergiquement sur toute sensation insolite. NB : Repérez les types de poissons fourrages qui sont représenté sur le plan d'eau, par exemple, il m'est arrivé de pêcher le sandre dans un étang infesté de poisson-chat, et je vous assure que j'ai fait de belles pêches de sandres en pêchant au poisson mort manié avec un chat de 4 ou 5 cm ( j'y ai d'ailleurs fait quelques 'chats' de près de 800g en pêchant comme cela), rien ne vaut donc la connaissance des spécificités de chaque plan d'eau.
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    Techniques de pêche au poisson mort manié

    Techniques de pêche au poisson mort manié

    Techniques de pêche au poisson mort manié   Personnellement, la meilleure technique pour la pêche des carnassiers !!! Ca ressemble à un poisson ( normal, c'en est un ;-) ) et, le plus important, ça sent le vrai poisson. On appelle plus courament cette technique le mort manié, et la monture a été inventé par Albert Drakovitch.       La technique Le but est d'animer le poisson mort(manié d'où le nom) de façon à lui donner un semblant de vie propre à provoquer l'attaque du carnassier. L'enchaînement des opérations est le suivant :  1- Lancer de manière souple et avec la meilleure précision le poisson mort sur le poste présumé.  2- En gardant impérativement la ligne tendue, laisser descendre jusqu'au contact avec le fond.  3- Aussitôt, donner un petit coup de pointe de la Canne vers le haut, puis l'abaisser, puis donner un nouveau coup de scion, puis baisser de nouveau, etc. : c'est ainsi que l'on parvient à faire sautiller l'appât sur le fond, pour lui donner l'apparence d'un poissonnet blessé.  4- Mais comme chacun de ces coups de pointe de Canne fait progresser l'appât vers le pêcheur, ce dernier, pour garder la ligne tendue, doit récupérer le « mou » ainsi gagné par quelques tours de manivelle donnés pendant le temps que l'on abaisse la canne.  5- Tout cela doit former un enchaînement bien lié, mais pour plus d'efficacité, il peut être agrémenté de manoeuvres variées telles que: arrêt de quelques secondes laissant le poisson mort reposer immobile sur le fond; lentes tirées le faisant glisser; tremblotements du scion réalisé dans le même temps qu'on le relève; passage de la canne à droite, puis à gauche.     Quand tout cela a été bien assimilé, on peut tenter de faire de même sans reprendre contact avec le fond à chaque relâcher, afin de pêcher entre deux eaux.   La prospection II est possible de pêcher au poisson mort manié du bord partout où la rive tombe sur une profondeur suffisante et, surtout, sur un fond dépourvu d'obstacles, car, du bord, il est difficile de se décrocher; le plus souvent, on est obligé de casser.Le bateau est vraiment la meilleure solution pour pêcher en grands lacs dont les rives sont souvent impraticables et dont les meilleurs postes sont les plus riches en bois noyés. Avec un bateau, on peut aller partout et arriver à se décrocher neuf fois sur dix grâce à la possibilité que l'on a de s'avancer jusqu'à la verticale de l'accrochage. La technique au poisson mort manié est la suivantequand le vent est nul ou faible, se placer à une vingtaine de mètres de la rive et, par un petit coup de rame donné de temps en temps, la longer en s'arrêtant devant chaque poste présumé pour l'explorer par une série de lancers en éventail. Le ferrage au poisson mort manié Dans les meilleurs cas, la touche se traduit par un choc plus ou moins violent mais parfaitement sensible, suivi d'une tirée immédiate. À d'autres moments, on a seulement la sensation d'un accrochage sur un obstacle du fond; enfin, il arrive que l'on ne sente absolument rien; en revanche, si l'on a bien regardé sa ligne à l'endroit où elle touche l'eau (d'où l'utilité des nylons colorés fluorescents), on a pu apercevoir soit un bref arrêt, soit une glissade fugace du fil à la suite d'un relâcher.Dans tous les cas, ferrer instantanément et énergiquement. Si la touche a eu lieu sur un poste très encombré, il est impératif de remonter le poisson piqué d'autorité, en force, de quelques mètres au-dessus du fond, afin de l'empêcher de se fourrer dans les obstacles où la casse serait inévitable; ensuite, le laisser tourner en pleine eau jusqu'à ce qu'il se fatigue et se laisse amener à la surface.  
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    Techniques de pêche aux vers

    Techniques de pêche aux vers

    Techniques de pêche aux vers   Certains puristes peuvent trouver rustiques les techniques de pêche au ver de la perche, qui sont vieilles comme le monde, la belle zébrée ne se montrant pas franchement délicate quand elle est en appétit, ni très chipoteuse vis-à-vis des montages utilisés. Il n'en demeure pas moins vrai que cette pêche aux appâts naturels a fait de tout temps ses preuves, et se montre irremplaçable, y compris lorsque notre petit prédateur n'est pas en pleine activité. Go urmand et jaloux de ses congénères, il résiste rarement à une bestiole bien présentée qui gigote devant son nez. Loin d'être statique, la traque de la perche au ver relève d'une démarche itinérante où tous les postes, y compris les plus difficiles, doivent être prospectés avec minutie sans s'attarder inutilement sur chacun d'eux. Les vers de terre, faciles à récolter en abondance, communs partout, sont l'esche de base du pêcheur de perche. Le gros lombric à tête noire ou, mieux, le ver de terreau sont les plus prenants. Selon leur taille, ils sont eschés sur des hameçons n°8 à 12.                                                                      Le Materiel pour la pêche au ver   - La canne: si l'on choisit de pêcher canne sous le bras, technique valable en eau close ou très faiblement courante, on peut accorder sa préférence à un modèle télescopique classique, dont la longueur atteint 6 ou 7 m afin de faciliter la prospection des postes éloignés des rives, et au scion sensible. Pour pêcher en rivière à la longue coulée, une canne à anneaux est préférable, de type «pêche de la truite au toc», ou «pêche au coup à l'anglaise». Elle mesure 3,50 à 4,50 m, est souple et nerveuse afin de pouvoir lancer à distance des esches fragiles. Le moulinet, qui ne sert guère que de réserve de nylon, est choisi dans les petits modèles très simples à tambour tournant ou les modèles à tambour fixe de type lancer ultra-léger, l'essentiel étant justement que son poids ne soir pas trop élevé.    

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