MATERIEL DE PECHE

  • 1

    Les Cannes à pêche

    Les Cannes à pêche

    Les Cannes à pêche   Les cannes modernes sont pratiquement toutes fabriquées en matériaux synthétiques : résines armées de fibre de verre, de graphite, de carbone, de bore ou autres métalloïdes. Elles possèdent toutes les qualités requises par une bonne canne et si les cannes à mouche ou à lancer en bambou refendu qu'on trouve encore sur le marché, sont de magnifiques objets, elles ne valent, en tant qu'outils à pêcher, pas plus que les cannes synthétiques qui coûtent pourtant trois fois moins cher. 3 Types de Matériaux Les cannes en verre plein :   Elles sont extrêmement solide et possèdent une action convenable, toutefois elles sont assez lourdes dès qu'elles dépassent 2 m ou 2,50 m. Le verre plein est donc un excellent matériau pour les cannes à lancer très courtes - dites de « wading » - ou pour celles qui seront réservées à la pêche à la « calée ».Le verre plein étant le matériau des cannes bon marché, celles-ci sont équipées assez pauvrement et les accessoires (anneaux, porte-moulinet, poignée) sont bien souvent de qualité médiocre.   Les cannes tubulaires :   Elles sont plus légères, ont moins d'inertie et possèdent de ce fait une meilleure action que les cannes en verre plein. Il existe deux modes de fabrication soit en longues fibres tissées enduites de résine, soit à l'aide d'un ruban étroit enroulé en spirale. Ces dernières sont moins chères, mais moins résistantes aux chocs et à l'écrasement. Elles possèdent une action satisfaisante et ce mode de construction convient assez bien pour une canne au coup de moins de 5 m de long. Pour des longueurs plus importantes ou bien pour la pêche à la mouche ou au lancer, on préférera les cannes en fibres tissées.   Les cannes en fibres de carbone :    Elles ont l'avantage d'être beaucoup plus légères que les fibres de verre ce qui les fait apprécier pour des longues cannes au coup, ou pour les cannes à mouche ou à lancer.A savoir : la fibre de carbone est conductrice d'électricité, aussi le pêcheur qui utilise un tel engin devra observer quelques précautions s'il pratique au voisinage de câbles électriques. Par temps d'orage une longue canne en carbone dressée verticalement peut faire office de paratonnerre et attirer la foudre, et sans exagérer les risques d'un tel accident il est préférable de poser la canne à terre ou de la démonter.
  • 1

    Comment Choisir une canne à pêche ?

    Comment Choisir une canne à pêche ?

                                       Comment Choisir une canne à pêche ?   Une bonne canne, que son action soit souple ou rapide, doit impérativement être indéformable. C'est-à-dire que si on exerce à l'extrémité une traction comparable à celle que pourrait exercer un poisson, elle doit revenir à sa forme initiale dès que cesse cette traction. Montée, mais non équipée de sa ligne, elle doit se tenir aussi droite que possible en la maintenant horizontalement par sa poignée. Un léger abaissement de la pointe du scion est tolérable mais il doit être symétrique si on fait tourner !a canne sur elle-même. En donnant un coup de poignet, comme pour simuler un ferrage la canne doit rapidement cesser d'osciller.II ne doit exister aucun jeu au point de raccordement des différents brins. Bien que ce défaut soit facilement réparable sur une canne qui a déjà fait de l'usage, il est inacceptable sur un engin neuf et témoigne d'un manque de rigueur dans la fabrication.   Les cannes télescopiques à moulinet sont très commodes parce qu'elles peuvent être repliées en gardant la ligne montée. II faut cependant veiller à la qualité des raccords. Sur ce type de cannes des raccords mal conçus, ou mal réalisés, occasionnent des points de faiblesse. Sur ces cannes, les anneaux doivent être assez durs pour ne pas être entamés par le fil et en nombre suffisant pour répartir la traction de la ligne sur toute la longueur de la canne. A noter aussi que les anneaux doivent être suffisamment nombreux pour mieux répartir l'effort. Préférer toujours la qualité au luxe tape-à-l'oeil. Souvent une décoration surchargée cherche à camoufler un modèle médiocre. Les bonnes cannes sont toujours d'une grande sobriété, et cela se comprend d'autant plus facilement qu'une canne scintillante comme l'enseigne d'un grand magasin devient un véritable épouvantail à poisson.
  • 1

    Les Réparations et l'Entretien d'une canne à pêche

    Les Réparations et l'Entretien d'une canne à pêche

    Les Réparations et l'Entretien d'une canne à pêche     En cas de dommage majeur tel le bris d'un des brins, la meilleure solution est de renvoyer la canne chez le fabricant qui remplacera le brin abîmé. En effet tous les bricolages à base de manchons et de résine modifient, dans le mauvais sens, l'action d'une canne au point de la rendre inutilisable. Mais il existe un grand nombre de petites réparations que le pêcheur peut effectuer lui-même sans perdre de temps. Une ligature qui lâche et un anneau qui risque de s'en aller peuvent être réparés au bord de la rivière à l'aide de ruban adhésif. Il faudra simplement prendre soin de couper le ruban de telle sorte que l'extrémité se trouve sur le dessus de la canne pour éviter que le fil n'accroche lors des lancers. La ligature sera refaite plus tard à la maison. II arrive que les emmanchements des cannes en fibre de verre prennent, à l'usage, un peu de jeu, ce qu'on sent facilement quand on secoue la canne en la tenant par la poignée. En procédant par élimination, localiser la jonction défaillante. Si le jeu est faible une couche de vernis dur sur la partie mâle le rattrapera. Si il est plus important il faudra, après avoir dépoli la partie mâle à l'aide de papier de verre, l'enduire d'une mince couche de colle époxyde - Araldite ou autre - puis, une fois la colle bien polymérisée, ajuster en ponçant au papier de verre fin.   Les anneaux d'une canne à lancer voient passer des kilomètres de fil à chaque partie de pêche. A la longue le frottement les entame, surtout celui de tête de scion. Inspecter périodiquement ce dernier anneau à l'aide d'un compte-fil ou d'une loupe. A la moindre trace d'entaille il convient de le remplacer faute de quoi il rayerait le nylon et affaiblirait la ligne. Chauffer le tube de l'anneau à l'aide d'un briquet jusqu'à ce qu'il puisse être retiré et le remplacer par un neuf, de même dimension, collé à la résine époxyde.Pour remplacer les anneaux montés sur le corps de la canne on coupera les ligatures à l'aide d'une lame de cutter, en prenant garde d'entamer la canne elle-même. Puis après avoir légèrement poncé leur emplacement pour éliminer toute trace de l'ancien vernis on ligaturera les nouveaux. Afin d'en faciliter le placement ils pourront être maintenus sur la canne par une goutte de colle cyanoacrilate à séchage instantané ou par une pince à linge. Deux ou trois couches de vernis fluide sur les ligatures et la canne sera comme neuve !
  • 1

    Les Moulinets de pêche

    Les Moulinets de pêche

    Les Moulinets de pêche              Les moulinets â tambour fixe sont, aujourd'hui, les plus utilisés. Ils permettent de lancer la ligne facilement et de lutter efficacement avec le poisson en raison du réglage précis de leur frein qui doit toujours être serré en-dessous du point de rupture de la ligne. Ces moulinets servent aussi à la récupération et à la manoeuvre du leurre. Pour être attractive, cette récupération doit être irrégulière et, à mon avis, cette irrégularité est grandement facilitée par un taux de récupération permettant de rentrer au moins 70 cm de fil, par tour de manivelle, ce qui amplifie les variations de la rotation de la manivelle. Bien évidemment, cette vitesse de récupération élevée n'offre pas grand intérêt si on s'en sert uniquement pour faire voyager son leurre à la vitesse d'un hors-bord.   Choisir son Moulinet Il existe un grand nombre de fabricants de moulinets à tambour fixe, aussi bien français qu'étrangers. La concurrence étant très sévère, on ne trouve plus, en dehors de quelques articles de bazar, de produits réellement mauvais. Cependant, quelques conseils peuvent être utiles pour le choix d'un moulinet qui doit durer de nombreuses années : 1- Toujours choisir un moulinet bien adapté à sa main. Les modèles dont la longueur du support ne conviennent pas à la main du pêcheur sont obligatoirement très désagréables à utiliser. II est facile de se rendre compte si un moulinet convient ou non, simplement en le montant sur la poignée d'une canne et en le manoeuvrant. Ceci peut être fait à l'intérieur même du magasin.2- Choisir un moulinet d'une taille adaptée au mode de pêche pour lequel il est prévu. II serait, en effet, déplacé de choisir un moulinet type « silure » pour pêcher la truite, dans un torrent, sur une canne ultra-légère, de même qu'un petit moulinet risquerait d'être un peu fragile si on le chargeait d'un nylon épais pour la pêche de très gros poissons.3-  Éviter les modèles dont la bobine fait moins de 3,50 cm de diamètre qui favorisent par trop le vrillage. Les micros moulinets qu'on trouve à l'heure actuelle sur le marché sont très mignons mais ne servent pas à grand chose.4- Veiller à ce que l'appareil soit sérieusement construit et que les pièces détachées nécessaires pour une éventuelle réparation, soient facilement disponibles. II n'y a rien de plus agaçant que de voir un moulinet immobilisé parce qu'il est impossible de trouver un ressort de pickup à deux sous. Les points révélateurs d'une fabrication sérieuse sont faciles à vérifier : il ne faut pas que les engrenages comportent des points durs, ou que les axes et les articulations présentent de jeu excessif. II est également très important que le réglage du frein ne passe pas du dur au mou en demi-tour de réglage mais qu'au contraire il possède une plage de réglage étendue.5- Si on doit utiliser plusieurs moulinets de type semblable, on a toujours intérêt à les choisir de la même marque et du même modèle de manière à être en mesure d'interchanger les bobines ou autres accessoires et de pouvoir éventuellement se dépanner en pratiquant le cannibalisme des pièces détachées.       Chargement de la bobine     Le remplissage convenable de la bobine d'un moulinet est indispensable à un usage agréable. Une bobine trop peu remplie occasionne des frottements supplémentaires qui nuisent à la longueur et à la précision des lancers. Trop remplie, plusieurs spires peuvent sortir en même temps, et ainsi, être la cause de maudites perruques. Le remplissage correct est obtenu quand le fil enroulé sur la bobine arrive à 2 mm de la lèvre de la bobine .     Pas assez Correct Trop La capacité des bobines, bien souvent, est trop importante pour les diamètres des fils utilisés dans la pêche en eau douce, à moins d'enrouler une très grande longueur dont la plus grande partie ne sert à rien. II faut alors réaliser un bourrage pour occuper le fond de la gorge de la bobine et enrouler, par-dessus ce bourrage, la longueur utile de nylon afin d'obtenir un remplissage correct.• Le bourrage peut être constitué de cordonnet de pêche ou de nylon épais - ce qui me paraît la meilleure solution ou encore d'une ficelle quelconque ou même de laine! Dans ce cas, afin de constituer un fond stable, dans lequel le fil de la ligne ne risque pas de s'enfoncer, il convient d'enrouler par-dessus la laine, ou la ficelle servant de bourrage, 2 ou 3 tours de ruban adhésif, bien serré et d'une largeur adaptée à celle de la bobine, avant de charger le fil de la ligne.La bonne quantité de bourragePour connaître la quantité de bourrage nécessaire, voir l'indication de contenance totale de la bobine, souvent donnée par le fabricant, qui facilite alors l'estimation de la quantité nécessaire de bourrage.Le système d'enroulement des moulinets à tambour fixe fait qu'à chaque tour de pick-up, le fil se tord d'un tour sur luimême. Ceci fait que si on place la bobine débitrice sur un axe et qu'on remplit le moulinet en tournant la manivelle, comme cela se pratique habituellement, le fil se retrouve vrillé d'un nombre de tours égal au nombre de spires enroulées sur la bobine.En laissant le fil se dérouler « en bout » de la bobine débitrice, les deux torsions se neutralisent et aucun vrillage ne se produit au moment du chargement, à la condition que le fil se déroule dans le même sens que tourne le pick-up (cf dessin) . Cette opération de chargement est grandement facilitée si on dispose d'un aide qui maintient la bobine débitrice dans la bonne position.     Entretien des moulinets Entretien des moulinets Entretien des moulinets Les moulinets sont des machines robustes qui ne demandent pratiquement aucun entretien si ce n'est un démontage annuel suivi d'un nettoyage complet, d'un graissage et d'un remontage. Cependant, il ne faut pas abuser de leur bonne volonté en les laissant traîner dans le sable, ou en les rangeant alors qu'ils sont encore mouillés. Les moulinets sont des machines robustes qui ne demandent pratiquement aucun entretien si ce n'est un démontage annuel suivi d'un nettoyage complet, d'un graissage et d'un remontage. Cependant, il ne faut pas abuser de leur bonne volonté en les laissant traîner dans le sable, ou en les rangeant alors qu'ils sont encore mouillés. Les moulinets sont des machines robustes qui ne demandent pratiquement aucun entretien si ce n'est un démontage annuel suivi d'un nettoyage complet, d'un g E Entretien des moulinets Les moulinets sont des machines robustes qui ne demandent pratiquement aucun entretien si ce n'est un démontage annuel suivi d'un nettoyage complet, d'un graissage et d'un remontage. Cependant, il ne faut pas abuser de leur bonne volonté en les laissant traîner dans le sable, ou en les rangeant alors qu'ils sont encore mouillés. ntret Entretien des moulinets Les moulinets sont des machines robustes qui ne demandent pratiquement aucun entretien si ce n'est un démontage annuel suivi d'un nettoyage complet, d'un graissage et d'un remontage. Cependant, il ne faut pas abuser de leur bonne volonté en les laissant traîner dans le sable, ou en les rangeant alors qu'ils sont encore mouillés. ien des moulinets Les moulinets sont des machines robustes qui ne demandent pratiquement aucun entretien si ce n'est un démontage annuel suivi d'un nettoyage complet, d'un graissage et d'un remontage. Cependant, il ne faut pas abuser de leur bonne volonté en les laissant traîner dans le sable, ou en les rangeant alors qu'ils sont encore mouillés. raissage et d'un remontage. Cependant, il ne faut pas abuser de leur bonne volonté en les laissant traîner dans le sable, ou en les rangeant alors qu'ils sont encore mouillés. Entretien des moulinets Les moulinets sont des machines robustes qui ne demandent pratiquement aucun entretien si ce n'est un démontage annuel suivi d'un nettoyage complet, d'un graissage et d'un remontage. Cependant, il ne faut pas abuser de leur bonne volonté en les laissant traîner dans le sable, ou en les rangeant alors qu'ils sont encore mouillés.
  • 1

    Les Hameçons de pêche

    Les Hameçons de pêche

    Les Hameçons de pêche       La variété et le nombre de modèles est telle qu'il est impossible de tous les passer en revue. Voyons cependant les principales caractéristiques qui peuvent aider au choix d'un hameçon.       La taille Les hameçons sont classés par tailles du n° 1 (le plus grand) au n° 26 (le plus petit). II existe des hameçons encore plus grands que le n° 1, ils sont alors numérotés 1 /0, 2/0, 3/0, etc. mais de telles tailles sont réservées à la pêche en mer. Bien qu'il puisse exister de légères différences selon les fabricants, les tailles sont normalisées. C'est la norme de la ville anglaise de Redditch qui a été adoptée au début du siècle. Pour le pêcheur, le choix de la dimension de l'hameçon est déterminé par :- la taille et la nature de l'esche proposée au poisson ; il est parfaitement irrationnel d'essayer d'accrocher un lombric à un hameçon de 18, ou un ver de vase à un hameçon de 10.- le diamètre du nylon du bas de ligne ; à un petit crochet doit correspondre un nylon fin, autrement il serait impossible à nouer ou le noeud ne tiendrait pas. - enfin, mais découlant des conditions précédentes, la taille et l'espèce du poisson recherché ; il faut noter que s'il est difficile mais possible de sortir un poisson de plus de 1 kg sur un hameçon de 18 ou un de 20 monté sur 8/100, il est  impossible qu'une truite avale un hameçon de 1, même avec de la bonne volonté.   La grosseur du ferLa grosseur du fer est proportionnelle à la taille de l'hameçon mais à côté de la « normale » il existe dans certains numéros le choix entre des hameçons « fins de fer » ou renforcés. Cette possibilité peut être utilisée par le pêcheur en choisissant des crochets « fins de fer » pour certains appâts fragiles tels que les vers.   La longueur de la hampeLa longueur de la hampe peut également varier sur des hameçons de même taille. Les hampes courtes sont plus discrètes mais les longues font que l'hameçon bascule plus difficilement dans la bouche du poisson et évitent ainsi le décrochage.   Les Couleurs   Suivant la nature de leur traitement de surface, les hameçons sont de couleurs différentes.   - Bleus : leur couleur est celle de leur trempe ; leur surface est particulièrement lisse ce qui les destine à des esches animales devant être embrochées, ainsi dans la pêche de la truite au ver .- Bronzés : c'est la couleur la plus courante, elle convient pour la plupart des pêches aux appâts naturels ainsi qu'aux hameçons réservés à l'armement des leurres.- Dorés ou blancs : spécialement fabriqués pour certaines techniques comme celles de la pêche du gardon au blé ou de la carpe au maïs, en raison de leur couleur se rapprochant de celle des appâts ; je ne sais pas si les poissons sont sensibles à ce raffinement ! Pas trop adaptés pour la pêche des carnassiers.-  Nickelés : récemment apparus sur le marché, ils sont destinés aux montures à poissons morts ou vifs, ainsi qu'à l'armement des leurres ; je ne suis pas certain que ce traitement leur donne un avantage déterminant mais, en tout cas, il leur confère une résistance à la corrosion qui n'est pas négligeable.- Vernis : certains hameçons destinés au montage de leurres sont recouverts d'un vernis, généralement noir ou transparent, afin de les préserver de la corrosion ; ce n'est pas une mauvaise chose, mais le vernis épaississant le fer de l'hameçon, on aura soin de débarrasser la pointe du dard de ce vernis à l'aide d'une petite pierre à aiguiser.   Les Formes   - Courbure arrondie : Les hameçons à la courbe régulièrement arrondie facilitent l'eschage à l'aide d'un ver qui doit être embroché de manière à remonter sur la hampe et la dissimuler ; en contrepartie, ils gardent moins bien le poisson ferré.- Crystal ou irlandaise : Leur courbure présente un angle assez fermé ; ils gardent mieux le poisson ferré et sont à préférer quand ils conviennent à l'appât choisi.- Droits ou renversés : sur les hameçons droits, le dard est dans le même plan que la hampe; sur les hameçons renversés, celui-ci est dévié, de cette manière, le poisson ne peut saisir l'hameçon « à plat», ce qui aurait pour conséquence, lors du ferrage, de lui sortir l'hameçon de la bouche sans autre dommage ; personnellement, je n'ai jamais remarqué qu'un hameçon droit soit la cause d'un nombre de « ratés » supérieur, en revanche le fait que les plans du dard et de la hampe soient divergents facilite l'enfilage d'esches telles que les vers de terre .   À palettes ou à oeillets Pour les hameçons de petite taille, jusqu'au 10, et à part les hameçons destinés au montage de mouches artificielles, la palette s'impose à cause de la plus grande résistance d'un noeud ligaturé à l'aide d'un nylon de faible diamètre et la discrétion de l'attache. Au-dessus du 10, cela se discute. Personnellement, je préfère le système à palette chaque fois que l'hameçon peut être dissimulé à l'intérieur de l'esche et l'oeillet si un fil plus gros que le 16/100 est utilisé et que l'hameçon reste visible, au vif ou au poisson mort, par exemple.À noter : il existe également des hameçons à cran ou « ligaturés-collés » spécialement conçus pour la pêche au ver.     L'ardillon   Le rôle de l'ardillon est d'empêcher le poisson de se décrocher et il le remplit fort convenablement. Les hameçons armant les leurres ou les vifs doivent être obligatoirement munis d'un ardillon sinon le poisson s'en débarrasserait simplement en secouant la tête. Certains hameçons possèdent, en plus de l'ardillon, des barbes entaillées sur toute la longueur de la hampe. Ces barbes sont prévues pour la pêche au ver afin d'empêcher celui-ci de se tasser sur la courbe de l'hameçon.     Simples, doubles ou triples On a tendance à croire que plus un hameçon possède de pointes, plus il a de chances de crocher solidement dans le poisson. Je pense que cela n'est pas vrai et que plus le nombre de pointes est élevé, plus la force du ferrage est répartie entre ces pointes selon le principe de la planche à clous des fakirs birmans et j'utilise, chaque fois que je le peux, des hameçons simples qui ont en plus le mérite de s'accrocher moins facilement dans les divers obstacles.Cependant, les hameçons double ou triples conviennent très bien au lochage des vifs.     La qualité essentielle d'un hameçon est le piquant.    Fabriqués en grande série leur pointe n'est pas toujours assez acérée, surtout pour les tailles moyennes, ou grandes (à partir du n° 10). Pour cette raison, l'un des accessoires les plus indispensables au pêcheur est une petite pierre à affûter avec laquelle il peut rectifier la pointe de ses hameçons. Ceci est particulièrement important pour les leurres artificiels qui accrochent le poisson dans les parties dures de la gueule.
  • 1

    Les Leurres pour la pêche

    Les Leurres pour la pêche

    Les Leurres pour la pêche       Un jour, un pêcheur astucieux s'aperçut que des leurres très prenants pouvaient être réalisés à partir d'une simple cuiller de table débarrassée de son manche. Cette invention ne fit certainement pas la joie de son épouse peu satisfaite de voir partir à l'eau l'argenterie familiale, mais fait désormais le bonheur des pêcheurs au lancer. Depuis ces leurres très populaires ont beaucoup évolué et il en existe de plusieurs sortes.     Les cuillers tournantes plombées sur l'axe   Les cuillers plombées sur l'axe rassemblant leur masse sous un faible volume sont faciles à lancer avec précision.   1- À palette large et courte, elles « papillonnent » en tournant loin de l'axe et conviennent bien à la pêche de la truite, dans la taille 2 pesant de 3 à 5 g, selon les marques.2- À palette allongée en forme de feuille de saule, elles tournent plus près de l'axe et « tirent » moins que les palettes larges et courtes. Elles sont préférables pour la pêche quand on lance vers l'aval parce qu'elles vrillent un peu moins. Elles sont bonnes pour la truite ou la perche dans les petites tailles et, peut-être à cause de leur plus grande ressemblance avec un poisson, peuvent, dans les tailles 4 et 5, tenter un brochet. La plupart de ces cuillers, à plombée axiale, possèdent des hameçons démontables. On peut tirer parti de cette possibilité pour réaliser des « tandems » en accouplant deux cuillers de petite taille l'une derrière l'autre, ou deux cuillers à palette trapue, ou une palette longue suivie d'une palette trapue, ou bien encore deux cuillers de tailles différentes. De tels montages donnent un leurre de forme allongée très bon pour le brochet surtout dans les eaux peu profondes des reculées d'étang à l'époque où les brochets se rassemblent en vue de leurs noces. II convient toutefois de remplacer l'hameçon triple d'origine, par un hameçon plus grand.   Les cuillers tournantes plombées en tête   Ce sont avant tout des leurres d'eaux calmes ou peu courantes. Sur un relâché, elles descendent vers le fond, tête la première, tout en continuant de tourner lentement. Cette particularité fait recommander ces cuillers pour la pêche en eau profonde ou dans les fonds irréguliers où elles peuvent suivre le relief, à condition d'être bien maniées. Dans les petites tailles, elles font probablement partie des meilleures leurres à perche, plus grandes, elles sont parfaites pour le brochet. En raison de leur plombée en tête, il arrive qu'elles « bouclent » au lancer. Il est possible de remédier à ce défaut en freinant l'entrée de la cuiller dans l'eau en posant l'index sur le bord de la bobine du moulinet.         Les cuillers ondulantes Très utilisées par les pêcheurs de saumon, les cuillers ondulantes sont souvent délaissées, à tort, par les pêcheurs d'autres poissons. Pourtant, poisson mort mis à part, elles constituent, probablement, les leurres qui peuvent rapporter les plus beaux brochets. Même le sandre qui a la réputation de mordre assez mal à la cuiller, peut se laisser tenter par une ondulante lentement promenée au ras du fond. En petites tailles, elles sont efficaces pour les truites de printemps, bien installées sur les vairons ou pour les perches d'été ou d'automne qui chassent en bandes les alevins sur les gravières.   Les ondulantes existent en deux types principaux:   1- À palette lourde et large, elles peuvent être lancées sans adjonction d'aucun lest supplémentaire.   2- À palette étroite et légère, plus frétillantes et, semble-t-il, préférées par le sandre, elles exigent, pour être lancées commodément, d'être plombées. II est possible de placer le plomb sur la ligne, à une distance de 30 à 80 cm ; cette façon pour ralentir le plomb et faire passer la cuiller devant, mais cela ne marche pas à tous les coups, surtout quand il y a du vent ! L'autre solution est apportée par le montage d'un « plomb-bateau » placé juste devant la palette. Ce montage rend les lancers plus faciles et plus précis mais il arrive que la nage du leurre en soit perturbée. II faut donc vérifier, en faisant nager la cuiller, sous peu d'eau, que tout fonctionne correctement.     Les Cuillers Mouche   Une cuiller mouche est une palette suivie d'une mouche artificielle. Cet ensemble pesant entre 1 et 2 g est surtout utilisé dans la pêche de la truite ou du chevesne à l'aide d'un matériel ultra-léger. II est parfois très bon, certains soirs d'été, lorsque ces poissons chassent dans des rapides peu profonds. En remplaçant la mouche par un hameçon de 6 sur la hampe duquel sont enroulés quelques brins de laine, on obtient un excellent leurre à perche.La palette est parfois remplacée par une petite hélice de métal ou de plastique, guère plus efficace mais vrillant le fil encore plus rapidement.   Les cuillers ' vaironnées '   L'association d'une cuiller plombée sur l'axe et d'un poisson artificiel en plastique souple donne un leurre de forme allongée, excellent pour le brochet ou la grosse truite. Dans les grandes tailles, ces leurres sont bons pour le brochet et, paraît-il, le sandre. Dans les plus petites tailles, ils sont excellents pour la perche.       Les Leurres Souples   Qu'ils s'appellent Twists, meppsy, virgules, clowns, etc., cette nouvelle génération de leurres de plastique souple a connu rapidement un vif succès auprès des pêcheurs. Dans les régions où ils sont répandus, le bruit a même couru que ces petites choses frétillantes et multicolores allaient même « tuer la cuiller », ce qui semble excessif puisqu'ils sont déjà associés avec succès à des palettes tournantes et ondulantes. En se gardant de tout excès d'enthousiasme, il faut reconnaître que ces nouveaux leurres sont de premier ordre pour la capture des carnassiers, même s'ils ne représentent pas plus que les autres la panacée universelle. Le plus souvent, ces leurres souples sont montés sur des hameçons à tête plombée. Ils donnent ainsi de très bons résultats parce que, nageant toujours, pointe en l'air, ils permettent de pêcher très lentement et au ras du fond sans accrocher. II faut cependant bien assortir la taille de l'hameçon à celle du leurre, la plupart des pêcheurs ayant tendance à utiliser des hameçons trop grands, qui confèrent à l'ensemble trop de raideur et l'empêchent de se tortiller de façon aussi attractive. Pour les très grands modèles (dépassant 15 cm de longueur totale), il semble préférable d'utiliser une monture à deux hameçons ( Type Drachkovitch )- II faut aussi toujours veiller à ce que la pointe de l'hameçon ressorte toujours à l'intérieur de la courbe de la queue, contrairement à ce que font de nombreux pêcheurs qui pensent ainsi mieux dégager la pointe. Non seulement la position « pointe à l'intérieur » ne gêne absolument pas la pénétration de l'hameçon dans la gueule du poisson, mais elle favorise la stabilité de l'ensemble, alors que, lorsque la pointe de l'hameçon ressort à l'extérieur, le leurre à tendance à se coucher sur le flanc à la récupération. Cette position ne nuit pas à son pouvoir attractif, mais elle facilite les accroches sur le fond.Pour bien exploiter la possibilité de ces leurres à travailler lentement, il faut éviter de choisir des hameçons trop lourdement plombés. En effet, la manoeuvre de l'ensemble qui s'apparente beaucoup plus à celle du poisson mort qu'à celle d'une cuiller tournante, doit toujours conserver une certaine « légèreté ».      Les poissons Morts     Un poisson mort, présenté comme il se doit, est un des meilleurs appâts à offrir aux carnassiers dont il constitue l'essentiel de la nourriture. Les brochets, les perches et les truites préfèrent chasser des proies vivantes et se pêchent avec des poissons morts auxquels le pêcheur communique l'apparence de la vie. Les sandres qui se nourrissent aussi bien de proies mortes et inertes, peuvent être capturés à l'aide de poissons morts « posés ». Les Britanniques pêchent également le brochet au « posé » mais je n'en ai jamais pris ni jamais vu prendre, en pêchant ainsi.À défaut de poissons frais, des poissons congelés peuvent convenir mais tiennent moins bien sur les montures.De nombreuses espèces constituent des appâts convenables, à condition que leur taille soit à la mesure de la gueule du prédateur recherché. Pour la perche ou la truite, choisir des poissonnets d'environ 5 cm, pour l'anguille ou le sandre, préférer des petits poissons de 7 à 8 cm, mais un vrai brochet ne reculera pas devant un poisson de 12 cm et un « mastard » dépassant 10 livres ne fera qu'une bouchée d'un gardon de 200 g. En pêchant l'anguille ou le sandre au « posé », il est possible d'employer des morceaux de poissons coupés à la bonne dimension, si on ne dispose pas d'assez petits poissons. Que des poissons-appâts fréquentant les mêmes eaux que les carnassiers recherchés soient plus à même d'assurer une capture, reste à démontrer, du moins en ce qui concerne le brochet et la truite, qui m'ont maintes fois prouvé qu'ils ne reculaient pas devant l'inconnu. Le sandre, lui, est beaucoup plus fantasque. Certains jours, il accepte n'importe quoi d'autres, il se met à refuser la plus affriolante des ablettes à partir du moment où elle a perdu quelques écailles. Cependant, il semble montrer une réelle prédilection pour la chair de l'anguille présentée en tronçons.Malgré ces bizarreries, et sauf à vouloir se compliquer inutilement la vie, on peut penser qu'à condition de respecter une taille adéquate, n'importe quelle espèce y compris des poissons achetés chez le poissonnier, peut convenir en se souvenant toutefois que les espèces soumises à une taille réglementaire ne peuvent être employées en-dessous de cette taille. Il existe un multitude de monture à poissons morts ( Gorge hook, Ariel, Duborgel, monture à disque, monture casquée, Drachovitch ), elle sont toutes équivalentes tant que le pêcheur sait les manier.    Les Poissons Nageurs Bien qu'ils puissent, occasionnellement séduire un autre carnassier, les poissons nageurs sont avant tout des leurres à brochet. Les plus connus sont les rapalas. Ils existent en deux catégories, ceux qui, moins denses que l'eau flottent au repos et s'enfoncent à la traction, et ceux qui, plus lourds, pêchent comme les leurres traditionnels. Les poissons flottants En raison de leur faible densité, les poissons qui flottent se lancent assez mal, mais permettent d'explorer le dessous des arbres dont les branches pendent si bas qu'elles rendent un lancer impossible. On les laisse dériver jusqu'à l'endroit où l'on souhaite les voir plonger. Quelques-uns disposent d'une bavette réglable qui laisse la possibilité de faire varier l'angle de plongée. En général, plus la position de la bavette est horizontale, plus la plongée sera verticale et rapide.Les poissons flottants sont à recommander pour la pêche dans les reculées d'étangs ou dans tous les endroits où poussent des herbiers, sous une faible épaisseur d'eau. Après avoir lancé le leurre, on le laisse remonter en surface et en modulant la vitesse de récupération, on peut choisir assez exactement la profondeur à laquelle il travaille. Ces endroits dans lesquels, en été, se postent souvent de beaux brochets tapis le dos au ras de l'herbier, ne peuvent être pêchés avec des leurres plombés qui accrochent à chaque lancer. De plus, en entrecoupant la récupération de temps d'arrêt, on fait remonter le poisson nageur vers la surface et ce semblant de fuite est propre à déclencher l'attaque d'un carnassier. Pour pêcher plus profond tout en récupérant très lentement, on peut plomber à distance et en dérivation. De cette façon, le poisson plonge verticalement à la suite du lest mais lorsque celui-ci touche le fond, il se tient verticalement tête en bas, queue vers la surface. En récupérant doucement et irrégulièrement, le leurre plonge par accoups, imitant certains poissons comme la brème et le hotu qui se nourrissent sur le fond. En procédant ainsi, les accrochages sont très rares - ce qui est préférable étant donné le prix auquel sont vendus ces poissons - et si on a pris soin de fixer la plombée en dérivation sur un fil moins résistant que la ligne principale, la perteest limitée à la plombée. Les poissons qui coulentLes poissons nageurs plus denses que l'eau pêchent plus profond mais obligent à récupérer plus rapidement, canne haute,si on ne veut pas tapisser le fond de l'eau de ces précieux accessoires. Il est possible de minimiser ce risque en démontant le,ou les hameçons, qui sont fixés sur le ventre du poisson et qui ne servent pas à grand-chose, à moins que le leurre soit de taille très importante, et en remplaçant l'hameçon de queue par un hameçon double, pointes en l'air. À la suite de l'ablation des hameçons ventraux, le leurre est parfois déséquilibré et se balance d'un flanc sur l'autre. Le déséquilibre, qui peut être une bonne chose en donnant au leurre une allure de poisson malade, peut être supprimé en fixant quelques petits plombs à la place des hameçons enlevés.          
  • 1

    Les Nylons pour la pêche

    Les Nylons pour la pêche

    Les Nylons pour la pêche     À part les crinelles d'acier pour les avançons des lignes à brochet et les soies naturelles, ou synthétiques, pour le lancer de la mouche, le fil à pêche est à 99 % du crin synthétique monofilament, couramment appelé ' nylon'.     Les Qualités du Nylon   Les crins modernes sont très résistants pour leur diamètre et très réguliers, et je ne pense pas que nous soyons à la veille de découvertes plus performantes. Cependant, il existe entre marques et fabricants des différentes notables en ce qui concerne la souplesse, la tenue aux noeuds et la résistance à l'écrasement, c'est la raison pour laquelle il est toujours préférable de choisir son fil dans une marque réputée et, une fois qu'on a trouvé celui qui convient, ne plus en changer.   La principale qualité d'un bon crin est sa souplesse et son « absence de mémoire ». Un fil raide, qui demeure en spirale après avoir été dévidé de sa bobine est à rejeter au profit d'un autre qui au contraire s'étale bien droit. II doit aussi être élastique, c'est-à-dire qu'après s'être allongé sous une forte traction, il doit revenir à ses dimensions premières sous peine de perdre un peu de sa résistance à chaque traction successive.En adoptant pour chaque type de pêche la même marque et le même diamètre de fil, on parvient à garder dans le poignet la sensation exacte du point de rupture, ce qui permet de pêcher le plus fin possible sans casser souvent.   Quel que soit le poisson pêché, on a toujours intérêt à être monté le plus fin possible. Pas tellement pour cause de discrétion - ce qui n'a pas toujours l'importance qu'on lui accorde - mais parce que les lancers sont plus aisés, tant en distance qu'en précision ; de plus, la ligne est moins soumise aux influences du vent, ou du courant, et enfin l'appât ou le leurre ont moins cette allure « bridée » dissuasive aux yeux des poissons possédant un peu d'expérience.La résistance d'un fil est bien entendu fonction de son diamètre, mais aussi et surtout de son état. On a tendance à croire que les nylons sont imputrescibles, c'est à la fois vrai et faux. Si un crin synthétique ne pourrit pas comme une fibre naturelle, sa résistance est altérée par le vieillissement et l'exposition à la lumière. Aussi faut-il toujours employer pour la confection de ses lignes, ou le chargement de ses moulinets, des crins « frais » et les changer souvent, surtout en ce qui concerne les faibles diamètres. Un gros nylon, au-dessus de 24/100, ne devrait jamais faire plus de deux saisons, de 18 à 24/100, il doit être changé tous les ans ; plus fin, il convient de ne pas le garder en service plus de quelques mois. En regard des frais qu'entraîne la pratique de la pêche à la ligne, la dépense n'est pas bien grande et c'est finalement payer peu cher la tranquillité d'esprit nécessaire quand on tient une belle prise au bout de sa ligne.L'écrasement aux noeuds qui se produit après une forte traction - gros poisson ou accrochage - ou l'abrasion au contact des anneaux de la canne, du pick-up, ou simplement du fond, peuvent diminuer la résistance d'une ligne en créant des points de faiblesse. II est donc recommandé de refaire les noeuds en supprimant quelques centimètres dès que ceux-ci ont été trop serrés, de procéder fréquemment à un examen attentif de l'état des anneaux et du galet de pick-up et de ne pas hésiter à sacrifier la partie terminale d"une ligne.   Les Fluorescents   On trouve dans le commerce des crins fluorescents à côté des classiques transparents. Ces crins, qui à diamètre égal, paraissent plus épais à cause de leur meilleure visibilité, sont recommandés pour toutes les pêches où la touche n'est pas indiquée par le mouvement d'un flotteur - pêche à rouler, au lancer, à la plombée ou à la mouche. Très visibles, ils permettent au pêcheur de s'apercevoir de la moindre « tirée » anormale et de déceler la touche. Cette visibilité ne semble pas gêner du tout le poisson qui s'empare aussi volontiers d'un appât, ou d'un leurre, présenté au bout d'un fil fluo qu'au bout d'un fil invisible.  
  • 1

    Le matériel pour la pêche des carnassiers au lancer

    Le matériel pour la pêche des carnassiers au lancer

    Le matériel pour la pêche des carnassiers au lancer   Une truite de rivière de 150 g ne se pêche pas de la même manière ni avec le même matériel qu'un sandre de 5 ou 6 kg vivant dans un lac de barrage, à plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Il est donc très important, autant pour l'efficacité que pour l'agrément, de bien adapter son matériel aux poissons convoités et aux conditions de pêche. En fonction du poids des leurres, ou des appâts, on a pris l'habitude de classer la pêche au lancer en plusieurs catégories. Le lancer ultra-léger, pêche de surface où le poids à lancer ne dépasse pas 4 g s'adresse à des poissons petits ou moyens tels la perche, black-bass ou la truite dans des rivières ou étang peu importants et de faible profondeur. Le lancer léger se pratique en rivière comme en étang à l'aide de leurres, ou d'appâts, pesant de 5 à 12 g et s'adresse à toutes les espèces de poissons pêchables au lancer dans les conditions les plus courantes. C'est ce type de lancer qui est recommandé aux débutants, ou à ceux qui pratiquent dans des endroits variés, sans pour cela vouloir se munir d'un équipement complet. Malgré son apparence fragile, un bon matériel de lancer léger bien équilibré permet de se rendre maître d'assez gros poissons, à la condition de ne pas faire preuve d'une brutalité excessive. Le lancer mi-lourd s'adresse exclusivement à de gros poissons : brochets ou sandres à l'aide de leurres ou d'appâts pesant de 15 à 50 g.   Le Lancer Lourd s'adresse uniquement à la pêche du silure à l'aide de leurres ou d'appâts pesant de 50 à 150 g.   Les cannes à Lancer   Beaucoup de pêcheurs au lancer se laissent séduire par des cannes trop courtes. Mais si une canne de 1,50 m lance aussi loin, et avec autant de précision qu'une autre mesurant 2,20 m, cette dernière, permet un meilleur contrôle de la ligne ainsi qu'une manoeuvre du leurre plus efficace sans être beaucoup plus encombrante. II convient donc de ne pas trop descendre en dessous de cette longueur et de choisir un article dont l'action correspond au goût du pêcheur en sachant qu'une action lente maltraite moins les fragiles appâts naturels (les poissons morts, par exemple, qu'une canne d'action rapide).Le nombre et la qualité des anneaux qui voient à chaque séance défiler des kilomètres de fil sont également de la première importance ainsi que le système de fixation du moulinet. Aux fixations à vis, préférer des bagues coulissant sur toute la longueur de la poignée qui permettent, en variant la position du moulinet, de modifier légèrement la puissance et l'action de la canne. En montant le moulinet vers le haut de la poignée, on réduit la longueur utile de la canne en la rendant plus puissante et plus rapide, tandis qu'en le descendant vers le talon on ralentit l'action et on abaisse la puissance. Cette possibilité est particulièrement intéressante pour les cannes qui ont la possibilité de lancer une gamme de poids étendue.     Le Moulinet     De préférence, la taille et le poids du moulinet doivent être adaptés aux caractéristiques de la canne. II ne serait ni rationnel ni agréable d'affubler une légère canne à lancer ultra-léger d'un gros moulinet prévu pour le lancer lourd. Éviter cependant les micro-moulinets dont la bobine d'un diamètre inférieur à 3,5 cm favorise le vrillage des fils fins comme ceux qu'on emploie pour là pêche à l'ultra-léger.Préférer les moulinets de taille normale. De toute façon, un moulinet à lancer étant toujours placé sous la main du pêcheur, son poids ne joue pas beaucoup sur l'équilibre de l'ensemble. II ne faut pas oublier qu'il existe des modèles de taille raisonnable et de poids réduit. Même s'il est conseillé de pêcher lentement, choisir, de préférence, un modèle à récupération rapide (environ 70 cm par tour de manivelle) qui autorise des changements de vitesse de récupération du leurre amplifiant les variations de régime de rotation de la manivelle.En se procurant plusieurs bobines interchangeables en même temps que le moulinet, il est possible d'adapter le diamètre du fil aux conditions de pêche par simple échange de la bobine     Les Nylons Le diamètre du fil doit être adapté au mode de pêche pratiqué ainsi qu'au poids lancé. La longueur disponible est également variable. En pêchant à l'ultra-léger, on lance souvent à courte distance et il est inutile de charger la bobine du moulinet de plus de 50 m de fil ; il est préférable de changer le fil assez souvent plutôt que de tenter de faire durer une bobine de 100 m. Pour la pêche au lancer léger, ou lourd, 100 m de nylon sont suffisants, sauf pour la pêche du silure dans des rivières larges et puissantes où une longueur portée au double peut servir de réserve dans le cas d'une rencontre avec un poisson particulièrement gros et combatif.Dans tous les cas, les bobines des moulinets doivent être complément remplies afin de ne pas freiner le déroulement du fil en frottant sur les flasques. Un freinage du fil trop important fait perdre de la précision et de la distance. Enfin, il faut savoir que l'extrémité du fil est sujette à l'abrasion en frottant sur le fond et il ne faut pas hésiter à en supprimer périodiquement 1 ou 2 m afin d'éviter les points de faiblesse.   Il est très important de toujours assortir le diamètre du nylon en fonction du poids à lancer, voici les valeurs dont il ne faut pas trop s'écarter.                                                                                       Poids du Leurre Diamètre du Nylon Poissons recherchés - de 4 grammes 12 à 16/100 Perche, Truites, Black-Bass 4 à 7 grammes 16 à 20/100 Sandre, Perche, Truite, Black-Bass 8 à 12 grammes 20 à 24/100 Brochet, Sandre, Perche, Truite 15 à 20 grammes 24 à 28/100 Brochet, Sandre 20 à 50 grammes 30 à 35/100 50 à 150 grammes 40 à 60/100 Silure

Capture01

Capture01