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PECHE DE LA PERCHE

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    AU VIF

    AU VIF

    Pêcher la perche au vif   Le MatérielPerche au vif Canne à lancer léger de 3 à 4 m (scion souple)Moulinet Tambour fixeNylon de pêche : 20 à 28/100 Flotteur fusiforme (genre toulousain)Hameçon simple n°7 ou 8   La perche au vif figure parmi les meilleures techniques durant tout l'été et l'automne, et demeure en toutes circonstances irremplaçable pour la capture des très grosses perches. Les alevins brillants de petite taille (3 à 4 cm) sont les plus prenants, tels que gardons, chevesnes, vandoises, ables, ablettes, vairons.Pour les grosses perches, il est préférable d'utiliser des vifs de 5 à 10 cm. Le poissonnet est esché par le nez, la pointe de l'hameçon tournée vers l'extérieur en clouant les deux lèvres, ou au niveau du pédoncule caudal.       L'action de pêche Perche au vif Après avoir abordé discrètement les rives, on procède par tâtonnements successifs à un réglage approximatif du flotteur, de manière à d'abord pêcher la perche au vif au ras du fond. Inutile d'insister trop longuement, et mieux vaut, dans tous les cas, préférer prospecter le maximum de postes à toutes les hauteurs de la colonne d'eau que de s'attarder sur un secteur qui, au bout de quelques minutes, n'a pas livré ses habitants.En rivière, on confie la ligne au courant. Pêchez la perche au vif à proximité des obstacles intéressants (arbres immergés, rochers, herbiers). A la touche, franche, on rend la main quelques secondes avant de ferrer, fort mais sans brutalité excessive afin de ne pas déchirer les fragiles membranes labiales du poisson, ce qui provoquerait un décrochage
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    AUX LEURRES

    AUX LEURRES

    Pêcher la perche aux leurres   Le MatérielPerche aux leurres Canne à lancer léger de 1.80 à 2.20 m (scion souple)Moulinet Tambour fixe léger ou ultra-légerNylon de pêche : 14 à 24/100   Nous savons que tout ce qui bouge, frétille, tourne peut tenter une perche, et les leurres clinquants, brillant de mille reflets, n'échappent pas à la règle. La technique de la perche aux leurres au lancer permet une prospection rapide et active de tous les bons postes, y compris les plus encombrés. Les virtuoses de l'ultra léger pourront ici pleinement s'exprimer sous les basses frondaisons des rives, qui dissimulent les repaires les plus secrets de la belle zébrée! Quel régal alors de tromper la vigilance puis d'extraire de sa cachette un gros sujet dépassant la livre, qui oppose tout son poids et toute son énergie au pêcheur. La finesse du nylon conditionne la précision du lancer. Il peut être utile d'ajouter une fine crinelle d'acier ou un brin de Kevlar dans les eaux contenant du brochet. Les cuillers tournantes Perche aux leurres Tous les modèles destinés à la Truite, plombés sous la Palette ou en tête, peuvent convenir, de tailles 0, lorsqu'on pêche en eau peu profonde(petites rivières et queue d'étang ) aux numéros 1 ou 2. Dans certaines circonstances de pêche de la perche aux leuures(eaux très profondes, grosses perches récalcitrantes), on peut être amené à utiliser des cuillers n° 3. Dans ce cas, le matériel de base est adapté à la pêche du brochet. La teinte de fond est dorée, cuivrée; argentée ou noire, agrémentée de points ou zébrures de couleurs vives auxquels la perche semble très sensible. Elle apprécie tout autant des fantaisies ornant le triple telles que teasers, pompon rouge, leurre souple, poissonnet de plastique. Les minuscules cuillers-mouches sont intéressantes pour prospecter les bordures, les plages peu profondes, les herbiers en été et en automne, lorsque les Perches y chassent le menu fretin.   Les cuillers ondulantes Perche aux leurres Excellents leurres, ils passent pour les meilleurs en eau profonde, dans les modèles longs de 3 a 6 cm pour un poids de 5 à 6 g. L'hameçon peut également comporter quelques additifs comparables à ceux employés pour les cuillers tournantes.   Les leurres souples Perche aux leurres Leur arrivée sur le marché a révolutionné la pêche de la perche aux leurres. La belle zébrée est en effet très sensible à ces leurres qui sont d'une rare efficacité l'hiver, en eau profonde, lorsque les petits prédateurs ont rejoint le refuge des branches immergées.La tête plombée de 3 à 6 g, qui maintient la pointe de l'hameçon en l'air, évite des accrochages trop fréquents. Les modèles de type virgule long de 3 à 7 cm, à la nage frétillante des plus attractives, fonctionnent bien dans les coloris clairs, blancs ou jaunes.On peut également piquer le leurre sur une monture destinée au poisson mort, l'associer à une cuiller tournante ou ondulante, ou encore à une monture Jig destinée au black bass. L'action de pêche Perche aux leurres En lac de barrage, il est important d'explorer toute la hauteur de la colonne d'eau, à partir des fonds de 20-25 m jusqu'à proximité de la surface. En rivière et en étang, on s'attarde particulièrement à proximité de tous les obstacles. La récupération, particulièrement en eau calme, ne doit pas être monotone ni trop régulière. Elle est saccadée, entrecoupée d'arrêts, de tirées, de relâchera, de mouvements latéraux du scion qui font changer le leurre d'axe. Une action de dandine au ras du fond, le long de berges abruptes ou d'obstacles, se révèle toujours payante pour la pêche aux leurres, surtout avec les leurres souples.  
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    AU VER

    AU VER

    Pêcher la perche au ver   Le MatérielPerche au ver Canne à lancer léger de 4 à 5 m (Type Truite au Toc)Moulinet Tambour fixe léger ou ultra-légerNylon de pêche : 18 à 20/100 Hameçon fin n° 12 ou 14   Les vers de terre, faciles à récolter en abondance, communs partout, sont l'esche de base du pêcheur de perche. Le gros lombric à tête noire ou, mieux, le ver de terreau sont les plus prenants. Selon leur taille, ils sont eschés sur des hameçons n°8 à 12.   L'action de pêche Perche au ver Après avoir abordé discrètement les rives, on procède par tâtonnement successif un réglage approximatif du flotteur, de manière à d'abord pêcher la perche au ver au ras du fond. Après avoir lancé la ligne, il est très important, surtout en eau stagnante, d'imprimer à l'esche un travail de dandine qui la fait monter et descendre, suivi de balancements latéraux. Inutile d'insister trop longuement, et mieux vaut, dans tous les cas, préférer prospecter le maximum de postes à toutes les hauteurs de la colonne d'eau que de s'attarder sur un secteur qui, au bout de quelques minutes, n'a pas livré ses habitants. La pêche de la perche au ver est donc une pêche itinérante à mon sens. En rivière, on confie la ligne au courant. On procède ensuite, lorsque le flotteur parvient à proximité d'obstacles intéressants (arbres immergés, rochers, herbiers etc ...), procédez à des tirées et des relâchés qui animent l'esche de manière très attractive pour la perche et qui peuvent inciter une récalcitrante à mordre. Le ferrage Perche au ver La touche de la perche au ver est franche, on rend la main quelques secondes avant de ferrer, sans brutalité excessive afin de ne pas déchirer les fragiles membranes du poisson, ce qui provoquerait un décrochage.
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    AU MORT MANIE

    AU MORT MANIE

    Pêcher la perche au Mort manié   Le MatérielPerche au mort manié Canne à lancer léger de 2.70 à 3 m Moulinet Tambour fixe légerNylon de pêche : 20 à 28/100    La technique de la perche au mort manié est semblable à celle décrite pour le sandre lorsqu'on pêche en lac ou en ballastière. On utilise alors avec succès une monture Drachko n° 0. En rivière, il est préférable d'employer une petite monture godille de type Aulne ou vairon casqué qui sont très efficace pour explorer la proximité d'obstacles qui brisent les courants. Les poissons choisis comme appâts, vairons, ablettes, ables, gardonneaux, mesurent 6 à 7 cm. Le vairon excerce une réelle agréssivité chez la perche ... L'action de pêche Perche au mort manié Il faut provoquer l'attaque, déclencher l'agressivité de la perche en donnant une « vie » au poisson mort, d'où le terme "mort manié". La présentation et l'allure, saccadées et lentes, doivent imiter au mieux celles d'un vairon, poissonnet blessé qui fuit par bonds hésitants, s'arrête en frémissant, repart, et qui virevolte près du fond. Là est tout l'intérêt de chercher la perche au mort manié. Frein réglé plutôt dur, anti-retour mis, lancer souplement le poisson mort légèrement au-delà du poste choisi. Freiner, à l'aide de l'index, le nylon sortant de la bobine du moulinet pour obtenir un contact plus moelleux du poisson mort avec la surface de l'eau. Sans fermer le pickup du moulinet, accompagner la descente du poisson mort jusqu'au fond; c'est le moment où l'on observe la détente du fil fluorescent. Aussitôt, rabattre le pick-up et tendre la ligne en baissant la canne. Relever la canne sans récupérer le nylon par une ou deux tirées plus ou moins amples. Reprendre le fond en accompagnant le poisson mort. Récupérer la ligne détendue et recommencer assez lentement mais très irrégulièrement.
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    COMPORTEMENT

    COMPORTEMENT

    LA PERCHE     Description :   La perche est probablement le plus populaire de nos carnassiers; d'abord, sans doute, parce qu'elle est très jolie et très répandue, et que sa petite taille la met à la portée du plus modeste des pêcheurs à la ligne; ensuite parce qu'on peut la pêcher selon les techniques les plus diverses, des plus élémentaires aux plus «sportives», avec de réelles chances de ne pas rentrer bredouille et même, certains jours, d'en faire des bourriches dépassant toutes les espérances; enfin parce que sa chair est très appréciée, surtout présentée en filets de perche, dépourvus d'arêtes, qui font les délices des amateurs de friture croustillante. Le corps de la perche est ovale, comprimé latéralement, assez allongé chez les sujets jeunes, plus massif chez les adultes et franchement bossu chez les plus vieux. Le pédoncule caudal est bien marqué. La tête n'est pas très grosse, avec une mâchoire inférieure qui s'avance un peu. La gueule, qui s'ouvre assez et trop courtes pour être très piquantes. Le rebord postérieur des opercules est très coupant. La perche est pourvue de deux nageoires dorsales, séparées par un petit espace: la première est composée de rayons durs et épineux-, la seconde, de rayons souples précédés de un ou deux rayons épineux. Les nageoires ventrales sont insérées à hauteur des pectorales. La queue est nettement échancrée. Le corps est entièrement recouvert de petites écailles très régulièrement et solidement implantées.La coloration passe du vert olive sombre au vert bronze du dos, au jaune doré des flancs et au blanc crème du ventre; cinq à neuf larges bandes noires allant en pointe et s'effaçant vers la ligne latérale marquent la partie supérieure du corps. La dorsale épineuse porte une ou deux taches noires. Les nageoires ventrales, anale et caudale sont d'un beau rouge vif ou rouge orangé. Dans les eaux très claires, toutes ces teintes sont très vives et contrastées; dans les eaux opaques, elle peuvent être très ternes. Dans nos eaux, la perche peut atteindre 0,50 à 0,60 m de long pour un poids de 1,5 à 2 kg; mais la taille courante est plutôt entre 300 et 600 gr.    Comportement :     La perche est présente dans toutes les eaux douces de basse et moyenne altitude. Elle préfère les eaux claires et pures plutôt vives, mais elle prospère bien dans les grands plans d'eau aux profondeurs importantes. Elle a besoin de «couverts» assez denses (herbiers, végétation et branchages noyés, amas rocailleux, etc.) pour s'y abriter de ses prédateurs et s'y tenir à l'affût de ses proies. N'aimant pas les fonds vaseux, elle se tient à proximité des fonds propres. Elle peut descendre jusqu'à des profondeurs importantes: -20 à -30 m, dans les grands lacs. Ayant un instinct grégaire très poussé, les perches vivent en bancs d'une formidable densité quand elles sont au stade d'alevins. Mais très vite, sous l'action des prédateurs et du cannibalisme auto-limitant, cette densité s'amenuise et, au bout de deux ou trois années, les perches adultes se retrouvent en bandes de plusieurs dizaines (parfois une centaine et plus) d'individus sensiblement de même taille. À la fin, il ne restera plus, de la troupe primitive, que quelques très gros sujets. Ces différentes populations, inégales en nombre et en taille, ne se mélangent guère et, dans les grands lacs surtout, se tiennent souvent à des étages nettement séparés, les plus grosses en bas et les perchettes à la surface.À l'intérieur de ces troupes, des phénomènes sociaux assez complexes interviennent pour assurer à la fois la survie du groupe et celle de l'individu, tout en garantissant la limitation sélective de l'espèce. En effet, le groupe n'est pas une simple juxtaposition d'individus réagissant séparément, mais une société induisant un comportement collectif. Ainsi, on observe le maintien d'une distance minimale précise entre chaque élément, qui engendre la sensation de sécurité du groupe: toute modification intempestive de cet espacement, provoquée par l'approche d'un prédateur, par exemple, se propage d'un sujet à l'autre et déclenche une réaction collective de fuite. De même, on constate un «positionnement hiérarchisé» au sein du groupe, chacun ne se répartissant pas au hasard, mais les plus forts occupant les meilleures places, qui leur assurent à la fois la protection (milieu du groupe) et la primauté sur la nourriture (tête du groupe). C'est pourquoi on trouve les sujets les plus gros et les plus forts devant et au centre; les «moyennement forts», derrière eux, débordant latéralement du fait qu'ils sont plus nombreux; les moins forts, derrière encore, formant la queue, les plus faibles étant en position extérieure; de cette façon, ce sont toujours les plus faibles qui sont exposés aux attaques des prédateurs, d'où la sélection. La prudence commande au faible de se placer derrière le fort pour ne pas être dévoré par lui.La reproduction a lieu en avril-mai; la femelle dépose de longs rubans sur la végétation et les branchages immergés. Si elle n'est pas sévèrement limitée, la perche a tendance à pulluler et souffre de nanisme.     Régime Alimentaire:   La perche se nourrit de tous les petits organismes qu'elle trouve : larves, vers, crustacés, mollusques, etc. ; mais c'est sur les alevins et les petits poissons que s'exerce sa plus intense prédation.Si le groupe assure à l'individu sécurité et efficacité dans la quête alimentaire, il constitue aussi pour lui une concurrence permanente au moment de s'emparer de la proie; il s'ensuit donc une compétition acharnée qui constitue, pour le pêcheur, la clé de la réussite s'il sait la mettre à profit. En effet, sur le poste d'affût, les plus grosses perches sont les mieux placées pour être les premières sur les proies; si les proies sont suffisamment nombreuses, les suivantes auront leurs chances, puis les suivantes encore, etc. Mais si les grosses, ayant, par exemple, leur méfiance éveillée, suivent sans attaquer, aucune des autres ne s'y risquera: c'est ce qui explique que c'est presque toujours les plus belles perches que l'on prend les premières, et aussi que si l'une d'elles se décroche, les touches s'arrêtent. En revanche, les très gros sujets isolés se comportent comme des carnassiers solitaires.